Comme chaque année, pour prendre en charge les accidents liés à la pratique de la montagne, l’hôpital de Chamonix ouvre un centre de soins non programmés saisonnier.
Gérées par les Hôpitaux du pays du Mont-Blanc, les Urgences de Chamonix seront actives du samedi 9 juillet au dimanche 28 août, tous les jours, de 9h00 à 20h00.
Le fonctionnement de ces urgences chamoniardes, ouvertes de la Coupe du monde d’escalade à la fin de l’Ultra trail du Mont-Blanc, permet de mieux gérer l’afflux de patients engendré par la fréquentation touristique et de suppléer la médecine de ville pour en éviter la saturation.
Environ 50% des consultations concernent des patients étrangers
Selon le Dauphine, le plateau médical permet la prise en charge de pathologies simples sur place. Des consultations de médecine générale sont assurée par un médecin et deux infirmières qui doivent parler anglais.
La moitié des consultations concernent des patients étrangers. Une particularité locale qui s’ajoute à celle de devoir gérer l’aire d’atterrissage de l’hélicoptère, acheminant des patients tout au long de la journée. « Le personnel médical affecté à Chamonix affiche donc toujours une certaine expérience », indique la direction des Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc.
Mais si les centres hospitaliers de Sallanches et Chamonix fonctionnent ensemble, ils sont surtout complémentaires. Ainsi, un patient qui requière des examens biologiques, un scanner ou une hospitalisation ne s’arrêtera pas à Chamonix, mais sera transféré en aval pour une meilleure prise en charge.
Les urgences, ce n’est pas automatique
En haute saison, les urgences de Chamonix accueillent en moyenne une quarantaine de patients par jour quand les urgences de Sallanches peuvent compter jusqu’à 150 passages en plein été.
Les Hôpitaux du Pays du Mont-Blanc invitent tout un chacun à ne pas automatiquement se diriger vers le centre de soins urgents de Chamonix afin d’éviter un engorgement des urgences et donc des délais d’attente élevés. Pour cela, tout malade potentiel est invité à contacter en priorité son médecin traitant ou un médecin généraliste de garde.
Source: @Le Dauphiné Libéré